Agriculture : les canons à grêle de plus en plus contestés
Des orages arrivant sur les parcelles à Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne), déviés par des canons anti-grêle, ce céréalier, élu du Tarn-et-Garonne en a été témoin. Mais il s’en plaint, car ils empêchent la pluie de tomber. “Il y a toujours eu de la grêle et des dégâts (…), nous les agriculteurs, on est pratiquement tous assurés. Il vaut mieux un peu de pertes de récoltes mais de la pluie”, explique Jean-Luc Deprince, agriculteur.
Un canon pour protéger les récoltes
Le mis en cause est un canon anti-grêle, qui permet de repousser la grêle grâce à une onde de choc. Maurice Andral, arboriculteur, réfute l’idée qu’ils empêcheraient la pluie de tomber. “Nous nous sommes servis de ces canons et on a pris 15 millimètres, ce n’est pas les canons qui empêchent la pluie de tomber”, dit-il. Sur les vignes et les vergers, le canon fait partie du dispositif pour protéger les récoltes. Dans le Maine-et-Loire, les canons à grêle ont pourtant été interdits depuis quelques années. Jean-Luc Deprince compte bien obtenir gain de cause, lui aussi. De quoi relancer la guerre fratricide entre agriculteurs et arboriculteurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.