Agriculture : les cultures gorgées d’eau
Un paysage de rizières bien peu propice à la culture, du blé, chaque jour, Sébastien part examiner ses parcelles avec son tracteur. Il a peur de rester bloqué face à toute cette eau."Ce n’est pas conseillé, mais on est obligé de forcer, parce que la saison avance et on est obligé d'aller dans les champs, mais à chaque fois c'est un risque de rester planté-là", explique un agriculteur.
Une adaptation obligatoire
En mars, il a plu deux fois plus que les moyennes habituelles. Cet agriculteur a donc préféré changer de culture dans un autre champ. Ce sera du tournesol puisque l'eau l’a empêché de planter de l'orge mi-février. Tous ces changements pèsent de plus en plus lourd sur son quotidien. "La fenêtre de travail est très compliquée. Enchaîner des heures comme ça, ce n’est pas évident, mais on s’adapte", assure-t-il.
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