Cet article date de plus de deux ans.

Alerte au scarabée japonais, insecte ravageur, qui risque de s'introduire en France

Après avoir colonisé l'Italie et la Suisse, l'espèce menace d'entrer sur notre territoire, s'inquiète l'Anses, ce lundi. Une centaine d'espèces végétales sont menacées par l'appétit de cet insecte. Pour avoir une chance de l’éradiquer, il faudra intervenir dès la première détection.

Article rédigé par Solenne Le Hen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un scarabée japonais à Toronto (Canada), en août 2021. (CREATIVE TOUCH IMAGING LTD / NURPHOTO)

Quand le scarabée japonais passe dans les plantations, il fait généralement un carnage, dévore les feuilles, les fleurs, les fruits. Il opère en général en groupe, et ses larves préfèrent les racines. Ses plantes de prédilection  : prunier, pommier, vigne, maïs, soja, haricot, asperges, érable, peuplier et même les rosiers. Une centaine d'espèces végétales pourraient subir des dégâts. Déjà présent en Italie et en Suisse, l'insecte ravageur n'a pas encore colonisé la France mais l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) le considère comme une sérieuse menace

Le scarabée japonais ressemble aux scarabées que l'on a l'habitude d'apercevoir en France mais son corps est vert et brun avec de petites touffes de poils blancs. Il est impossible d’empêcher son entrée sur notre territoire, selon l'Anses, il arrivera tôt ou tard chez nous. Une fois implanté, nous aurons alors peu de chances de nous en débarrasser. Il faut donc l'éradiquer tout de suite, dès la première détection.

L'agence appelle à une surveillance très attentive de l'insecte à l'aide de pièges le long des frontières françaises. Dès que le scarabée japonais sera repéré, insiste l'Anses, il faudra le tuer avec des insecticides ou des produits biologiques. Aux États-Unis, les États de l’Oregon et de la Californie sont parvenus à empêcher l'installation de cette espèce.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.