Alimentation : les circuits courts, un cercle vertueux ?
Yann Vidal, maraîcher bio à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), vend plus de la majorité de sa production en circuit court. D'ici à quelques mois, il souhaite complètement arrêter de vendre en grande surface car il ne s’y retrouve pas financièrement : "Je vends entre un euro et un euro vingt la salade en direct. S’il fallait que je la vende en grande surface, je la vendrais 70 centimes : il y a quand même 50 centimes d’écart", explique-t-il.
Des clients conquis
Dans les rayons d’une coopérative où l’on peut acheter en circuit court, les clients sont conquis par le concept : "il y a une saveur qu’on ne retrouve pas dans les produits que l’on peut acheter en grande surface", explique une acheteuse. Une autre ajoute : "Je pense que c’est durable". Pour garantir l’approvisionnement quotidien du magasin, chaque producteur travaille ici bénévolement trois jours par mois, même si cet investissement n’est pas évident pour tous.
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