Arrache de vignes : face au plan proposé par la France à la Commission européenne, des viticulteurs partagés

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Arrache de vignes : face au plan proposé par la France à la Commission européenne, des viticulteurs partagés
Arrache de vignes : face au plan proposé par la France à la Commission européenne, des viticulteurs partagés Arrache de vignes : face au plan proposé par la France à la Commission européenne, des viticulteurs partagés (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Chatelier, F. Mazou, C. Chabaud
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La France a proposé un plan à la Commission européenne qui prévoit 4 000 euros par hectare de vigne arraché pour les viticulteurs, afin de les aider à se diversifier face à la baisse de la consommation de vin. Mais les viticulteurs ne le voient pas tous d'un bon œil.

À Béziers (Hérault), depuis plus de 30 ans, une parcelle produit du vin rouge, mais elle devrait bientôt disparaître. Le viticulteur Jean-Pascal Pelagatti veut arracher cinq hectares sur les 30 que compte son exploitation, car ici, sur ces sols très secs, la production a été divisée de moitié en quelques années. Il compte alors profiter du plan proposé par la France à la Commission européenne : 4 000 euros par hectare de vigne arraché, pour aider les viticulteurs à se diversifier. Jean-Pascal Pelagatti mise maintenant sur l'œnotourisme.

30 000 hectares pourraient être arrachés

À Mèze (Hérault), le viticulteur Guilhem Vigroux a réussi à transformer ses parcelles, et notamment la couleur de ses raisins, dont certains sont désormais destinés à faire du rosé. Aujourd'hui, le rosé et le blanc représentent 90% de son activité, et ses ventes se portent mieux. Alors, il n'est pas question d'arracher définitivement une partie de ses vignes. Si le plan est accepté par la Commission européenne, 30 000 des 800 000 hectares du vignoble français pourraient être arrachés.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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