Crise agricole : la vaccination gratuite et le fonds d'urgence sont "déjà une reconnaissance de notre métier", réagit la présidente de la Fédération nationale ovine

Michèle Boudoin réclame, vendredi sur franceinfo, une réponse collective européenne.
Article rédigé par franceinfo
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Un élevage de brebis le 20 janvier 2020. (ALLILI MOURAD / MAXPPP)

La vaccination gratuite et le fonds d'urgence annoncés jeudi 3 octobre par la ministre de l'Agriculture au Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne dans le Puy-de-Dôme sont "déjà une reconnaissance de notre métier", "une lueur d'espoir", réagit vendredi 4 octobre Michèle Boudoin, la présidente de la Fédération nationale ovine, avant la venue du Premier ministre Michel Barnier, attendu au Sommet de l'élevage dans la journée. Il doit annoncer le montant de l'enveloppe débloquée pour les éleveurs.

"Nous attendions ce signal fort", ajoute l'éleveuse qui subit la flambée de fièvre catarrhale. Les éleveurs "vivent une crise sanitaire sans précédent avec deux stéréotypes", explique-t-elle. "Nous avons besoin de vaccins" et "nous avons besoin d'une réponse collective européenne", réclame Michèle Boudoin qui affirme que les "agriculteurs sont les premières sentinelles du dérèglement climatique" et les animaux, "les premières victimes".

Michel Barnier a également promis jeudi soir de "faire une pause sur les normes" pour "encourager" les agriculteurs. "Il est temps de faire une pause un peu sur tout ce qui pèse sur les épaules des agriculteurs", salue Michèle Boudoin. "Je ne pense pas qu'une autre catégorie socioprofessionnelle a autant de pression réglementaire", subit autant "les aléas climatiques" ou les "crises sanitaires", estime l'éleveuse.

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