Les éleveurs en colère bloquent toujours des axes routiers en Bretagne
Après un "mercredi noir", les manifestants poursuivent leur mobilisation jeudi en Bretagne, en Normandie et dans les Pays de la Loire.
Ce qu'il faut savoir
Le dialogue n'avance pas entre les différents acteurs de la filière porcine de Bretagne. Le préfet de la région a reporté la table ronde qui devait se tenir jeudi 28 janvier à Rennes, faute de participants assez nombreux. La FNSEA, l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne et la chambre d'agriculture ont décidé de la boycotter.
En Bretagne, mais aussi en Normandie et dans les Pays de la Loire, les agriculteurs en colère continuent leurs manifestations et leurs barrages. Francetv info suit la mobilisation en direct.
De nombreux barrages maintenus. Vers 21H00, plusieurs barrages étaient encore actifs en Bretagne, en particulier sur la RN12 (Rennes-Brest) dans la traversée des Côtes d'Armor. A Saint-René, près de Saint-Brieuc, les agriculteurs ont été fermement "invités" par le préfet à quitter les lieux. Dans le Morbihan, des éleveurs, qui ont établi un barrage sur la RN165 -Nantes-Quimper- à Arzal, ont annoncé leur intention d'y passer la nuit et d'autres campent toujours en soirée sur un giratoire à l'entrée de Lorient.
Une centaine d'agriculteurs manifestent à Rouen. Ils ont d'abord bloqué la cité administrative, où se trouve le centre des impôts, jeudi matin, déversant des pneus et du lisier et posant des barbelés devant les portes. Ils se sont ensuite rendus devant la préfecture de Seine-Maritime et de Normandie.
Des incidents à Quimper. Quelque 150 agriculteurs ont allumé des feux de paille et de poubelles devant la préfecture du Finistère, dans la nuit de mercredi à jeudi, et lancé des fusées détonantes en direction des forces de l'ordre. Le calme est revenu peu après minuit.