Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Stéphane Le Foll : "C'est la misère en Allemagne, 50% des exploitations connaissent de grandes difficultés"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Stéphane Le Foll aux 4V sur la crise des éleveurs
Stéphane Le Foll aux 4V sur la crise des éleveurs Stéphane Le Foll aux 4V sur la crise des éleveurs (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La baisse du prix du lait est un problème européen, a insisté le ministre de l'Agriculture sur France 2.

Une crise à dimension européenne et mondiale. Tel est le message qu'a voulu faire passer le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, invité des "Quatre vérités" vendredi 5 février sur France 2. Interrogé sur la baisse du prix du lait et de la viande, qui suscite la colère des éleveurs, il a répondu : "On entend souvent dire que ce serait l'agriculture française qui aurait des problèmes, que le modèle français serait dépassé. Qu'il suffirait de faire comme dans les pays voisins, en Allemagne par exemple, des grands modèles industriels et on aurait la compétitivité nécessaire."

Mais, selon lui, il s'agit d'une fausse piste. "C'est la misère en Allemagne. 50% des exploitations allemandes ont des grandes difficultés. C'est une crise qui est liée à un excédent d'offre sur les grands marchés", en particulier sur celui du lait, qui est "un marché mondial", a martelé le ministre de l'Agriculture. L'Europe a mis fin le 1er avril 2015 aux quotas laitiers, ouvrant une nouvelle étape à la libéralisation de l'agriculture européenne.

Les agriculteurs allemands"pris à la gorge" eux aussi

La crise du lait n'épargne pas les producteurs allemands, relevait Le Monde en juillet dernier. Udo Hemmerling, président de la plus grande fédération d’agriculteurs allemands, soulignait dans cet article avoir "les mêmes difficultés que les agriculteurs français". Et Le Monde de conclure : "Si la politique de mécanisation et d’agrandissement des exploitations a renforcé la compétitivité de l’agriculture allemande dans son ensemble, beaucoup de producteurs se sont énormément endettés pour moderniser leur ferme. Ils sont actuellement pris à la gorge par la chute des cours."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.