Élevage : la filière caprine dans une démarche bas carbone
Le soleil se lève à peine sur la commune de Château-Garnier (Vienne), et la nature s’éveille. C’est l’heure de la première traite pour les chèvres de Monsieur Ressegand. Son troupeau, il le bichonne. De petites attentions jusque dans la nourriture, équilibrée et 100% locale. "C’est produit sur la ferme", déclare Jean-Marc Ressegand. L’éleveur de chèvres laitières est engagé dans une démarche bas carbone. Il a installé des centaines de panneaux solaires et investi plus de 100 000 euros dans un séchoir à foin qui conserve les protéines des plantes.
Encourager la plantation de haies
Dans ses champs, peu d’engrais azoté, il a planté de la féverole, et des trèfles. "Le trèfle a cette capacité, comme toutes les légumineuses, de pouvoir capter l’azote de l’air", explique-t-il. Comme une trentaine d’autres éleveurs caprins de la région, Jean-Marc Ressegand est suivi par un conseiller technique. La filière veut améliorer son empreinte carbone en encourageant par exemple la plantation de haies, pour compenser ses émissions. Moins de 700 éleveurs caprins ont choisi le modèle bas carbone en France. Mais la filière n’est qu’au tout début de sa transition.
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