Fièvre catarrhale : des éleveurs en colère déposent des carcasses d'animaux devant la préfecture des Ardennes pour dénoncer la gestion de l'épidémie

Ils reprochent au gouvernement de ne pas avoir suffisamment anticipé la vaccination des bêtes et réclament des aides financières de la part de l'État, rapporte France Bleu Champagne-Ardenne.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Champagne-Ardenne
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Des dépouilles d'animaux déposés devant la préfecture des Ardennes, le 3 septembre 2024 à Charleville-Mézières. (CECILE DA COSTA / RADIO FRANCE)

Une centaine d'éleveurs ont manifesté mercredi 4 septembre après-midi devant la préfecture des Ardennes pour dénoncer la gestion de l'épidémie de fièvre catarrhale dans le département, rapporte France Bleu Champagne-Ardenne. Des carcasses d'animaux morts de la maladie ont été déposées devant les grilles du bâtiment.

Les éleveurs en colère ont respecté une minute de silence devant la préfecture "en hommage aux animaux morts" depuis l'apparition de la fièvre catarrhale dans le département. Ils dénoncent une hécatombe dans leurs élevages, certains éleveurs risquent en effet de perdre l'intégralité de leur troupeau. 

Des élus sur place

Ils reprochent au gouvernement de ne pas avoir suffisamment anticipé la vaccination des bêtes et réclament des aides financières de la part de l'État : une indemnisation des pertes directes et indirectes de leurs animaux.

De nombreux élus et parlementaires locaux étaient sur place, venus apporter leur soutien aux éleveurs. Ils vont co-signer un courrier qui sera adressé au ministre de l'Agriculture.

La semaine dernière, le gouvernement a annoncé une nouvelle commande massive de vaccins : plus de cinq millions de doses qui s'ajoutent aux près de six millions et demi déjà commandées et pris en charge par l'Etat. Plus de 300 foyers (342) de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 ont été confirmés au 29 août dans de nombreux départements français.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.