Gestion des cadavres de bêtes : la préfecture de la Manche demande des mesures d'urgences à l'opérateur en charge de l'équarrissage pour le département

Une usine d'équarrissage est surchargée et les cadavres de bêtes s'accumulent dans les élevages, comme dans plusieurs départements français. La préfecture de la Manche a pris un arrêté samedi pour accélérer les solutions.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Cotentin
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Des vaches dans une ferme à Hauteville-la-Guichard dans la Manche, en 2014. Illustration. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

La préfecture de la Manche prend un arrêté samedi 24 août pour prescrire des mesures d'urgence à l'opérateur en charge de la collecte d'animaux morts qui ne sont pas destinés à la production de viande, indique France Bleu Cotentin. Dans plusieurs départements de France, y compris dans la Manche et plus largement la région Normandie, la collecte d'animaux morts n'est plus assurée normalement par les services d'équarrissage.

"À cause d'une surcharge de l'usine d'équarrissage dans le département de l'Orne, les sites de collecte de l’opérateur, situés à Saint-Hilaire-du-Harcouët et à Néhou [Manche] sont saturés", précise le communiqué de la préfecture. Le but de l'arrêté est donc d'évacuer dans les meilleurs délais les stocks de Saint-Hilaire-du-Harcouët et de Néhou.

En temps normal, la collecte est faite par l'opérateur "dans un délai de deux jours ouvrés après la demande d’enlèvement". Ce n'est plus le cas depuis plusieurs jours dans la Manche. "Les opérations de collecte dans les exploitations agricoles, les abattoirs et les autres établissements collectés, se poursuivront la semaine prochaine. Le retard accumulé sur certaines parties du territoire de la Manche devrait se résorber progressivement", assure la préfecture dans son communiqué.

Mesures d'urgence

Vendredi 23 août, la préfecture de la Seine-Maritime avait pris un arrêté de mise en demeure prescrivant d'abord "des mesures d'urgence" à l'opérateur en charge de l'équarrissage pour "évacuer dans les meilleurs délais la totalité des cadavres et des matières organiques du site de collecte" et lui prescrivant ensuite de "réorganiser son processus de prise en charge" pour "rétablir la situation".

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