Grande distribution : les agriculteurs demandent une meilleure prise en compte de leurs coûts de production
Les industriels et les supermarchés ont jusqu’au 1er mars pour négocier les prix auxquels leurs produits seront achetés. Ces prix déterminent également la rémunération des agriculteurs, qui se mobilisent depuis mercredi 26 janvier pour faire pression et dénoncer les tarifs trop bas.
Plus d’une centaine d’agriculteurs des Deux-Sèvres ont occupé les parkings des supermarchés, demandant encore et toujours une meilleure prise en compte de leurs coûts de production par les grandes surfaces. "Aujourd’hui on a des coûts de production qui sont à 1,40 euro. Il nous faut au minimum 1,50 euro pour arriver à nous en sortir", déclare Damien Aubineau, éleveur porcin à Saint-Paul-en-Gâtine (Deux-Sèvres).
Coup de pression avant la fin des négociations commerciales
En fin de soirée, ils se dirigent vers un magasin en particulier, le Leclerc de Parthenay, et invitent le gérant du magasin sur leur podium. Il y a quelques jours, la grande enseigne a proposé un prix imbattable pour sa baguette de pain, 29 centimes, une annonce qui ne passe pas auprès des producteurs, qui donnent un coup de pression quelques semaines avant la fin des négociations commerciales. Cette année, la loi Egalim 2 était sensée mieux protéger la rémunération des agriculteurs, mais elle a été jusqu’ici contournée, selon les syndicats.
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