Pesticides : la Corrèze a déjà mis en place des distances de sécurité, mais le bilan est mitigé
Des régions en France ont tenté l'expérience de distances de sécurité plus importantes, mais ce n'est pas la panacée. Illustrations en Corrèze et dans le Limousin.
Christophe Large a voulu vendre sa maison d'Allassac (Corrèze) il y a deux ans. Ses enfants étaient malades à cause des épandages selon lui. Mais la présence des pommiers à 50 mètres a découragé tous ses visiteurs. Il dénonce la charte des bonnes pratiques signées en Corrèze. "Rien n'a changé. Les sulfates sont épandus qu'il y ait du vent ou non, le samedi", s'agace-t-il.
Des chartes non respectées
Dans sa consultation, le ministre de l'Agriculture parle d'une distance de 10 mètres des habitations pour les épandages de pesticides. Les producteurs de pommes du Limousin vont plus loin avec des filets notamment, concédant que la distance de 10 mètres est insuffisante. Le ministère souhaite mettre en place des chartes locales comme en Corrèze. Mais l'association Œuvrons pour la Nature et les Générations futures est consternée que le ministre n'en respecte ni l'esprit ni la lettre.
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