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Retraite des agriculteurs : la loi Chassaigne "donne la perspective d'une fin de vie avec un revenu décent", selon son auteur

Le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne s'est félicité lundi sur franceinfo de l'entrée en vigueur de la loi qu'il a rédigée, sur l'augmentation des retraites des agriculteurs.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un agriculteur et son troupeau de moutons à Fursac (Creuse), le 20 août 2021 (illustration). (MARIE-JEANNE DELEPAUL / FRANCE-BLEU CREUSE)

La loi Chassaigne, qui prévoit une augmentation de la pension de certains agriculteurs retraités, est entrée en vigueur lundi 1er novembre. Elle permet à d'anciens chefs d'exploitation agricole de toucher - sous conditions - 85% du Smic, contre 75% auparavant, poursuivant ainsi l'objectif fixé par Emmanuel Macron d'une retraite à 1 000 euros minimum. "Cela donne la perspective d'une fin de vie avec un revenu décent", a estimé sur franceinfo son auteur, André Chassaigne. 

Le député communité du Puy-de-Dôme s'est dit "très fier" de l'application de cette loi, fruit d'un "très long travail de conviction" avec les syndicats agricoles et le gouvernement. Cependant, "cette augmentation est soumise à des conditions", a tempéré André Chassaigne. "Il risque donc d'y avoir des espoirs déçus." Le texte s'applique en effet aux agriculteurs qui justifient d'une carrière complète dans ce milieu, dont 17 ans et demi en tant que chef d'exploitation.

Un deuxième texte en discussion

Pour élargir la portée de son texte, le député du Puy-de-Dôme a déposé une deuxième proposition de loi, votée en première lecture par l'Assemblée nationale et qui doit encore être examinée par le Sénat. "Elle concernera cette fois les collaborateurs", a-t-il détaillé, notamment les conjoints et les conjointes, qui "ont des retraites de 500 à 600 euros actuellement". Environ 215 000 personnes pourraient être concernées par cette deuxième augmentation, avec une entrée en vigueur potentielle au 1er janvier 2022.

Pour autant, Alain Chassaigne ne se dit pas convaincu que cette mesure attire plus de jeunes vers le métier d'agriculteur. "Quand les jeunes rentrent dans la vie active, ils ne se posent pas toujours la question de la retraite", a concédé André Chassaigne.

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