Sécheresse : comment les agriculteurs s'organisent pour cultiver avec moins d’eau
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L’agriculture, souvent pointée du doigt comme une profession surconsommatrice d’eau, va-t-elle en manquer ? Consommant 45 % de l’eau, le secteur doit se réinventer pour cultiver.
Un champ de maïs de Cellefrouin (Charente) n’a pas trop souffert de la sécheresse durant l'été, car il a été arrosé grâce à une grande réserve d’eau, aujourd’hui presque vide. Guillaume Chamouleau la partage avec deux autres agriculteurs. “On a vécu un été exceptionnellement sec, donc c’est normal qu’elle soit vide, elle a entièrement rempli sa fonction. Elle nous a permis d’arroser, de sauver nos cultures”, explique le jeune agriculteur. Cette eau vient d’une rivière qu’il a le droit de prélever du 15 octobre au 15 avril.
Innover pour préserver les cultures
Pour économiser l’eau au maximum, Guillaume Chamouleau utilise un pluviomètre et une sonde permettant de calculer l’humidité du sol. Le but : savoir s’il est obligé d’irriguer ou pas. En plus de cela, il ne laboure plus depuis trois ans pour préserver un maximum l’humidité de son champ. À l'avenir, les agriculteurs devront encore innover pour préserver leurs cultures.
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