Pénurie de carburant : le front syndical divisé face aux propositions de TotalEnergies
Un accord sur les salaires a été signé, vendredi 14 octobre, entre la direction de TotalEnergies et les deux syndicats majoritaires. Le bras de fer se poursuit avec la CGT, qui campe sur ses positions.
Devant les grévistes, le négociateur de la CGT, Alexis Antonioli, était de retour à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), vendredi 14 octobre, après une nuit de discussion au siège de TotalEnergies, à Paris. La CGT a claqué la porte et la grève est prolongée, malgré l'accord signé par la CFDT et la CFE-CGC, majoritaires : 7% d'augmentation de salaire, et une prime exceptionnelle de 3 000 à 6 000 euros. "Il annonce 7%, mais non, ce n'est pas 7%. C'est 5%, plus 2% si on est gentils", note Stéphane Cassé, chef d'équipe.
La police vient chercher un salarié à son domicile
Dans la soirée du vendredi, cinq sites de TotalEnergies sont toujours en grève. À Dunkerque (Nord), l'activité a repris suite aux réquisitions. Les forces de l'ordre sont venus chercher un salarié à son domicile. "Ils sont venus à 11h30, ça s'est bien passé, mais bon, ça fait drôle quand même", témoigne ce dernier. Le conflit se poursuit chez Total mais semble se terminer chez Esso, où la grève est désormais levée. À Port-Jérôme, en Seine-Maritime, les employés ont repris le travail, et les syndicats sont amers.
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