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Vidéo "13h15". Grippe aviaire : "C'est pas possible que la France n'ait pas de foie gras à Noël !" estime un éleveur de canards

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VIDEO. "13h15". Grippe aviaire : "C'est pas possible que la France n'ait pas de foie gras à Noël !" estime un éleveur de canards
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Article rédigé par France 2
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Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll est venu ce jour-là dans les Landes frappées par l’épidémie de grippe aviaire. L’abattage des canards se poursuit pour l’endiguer, mais la remise en place de l’élevage pour la production de confits et de fois gras devrait reprendre fin mai… Extrait de "13h15 les Français" du 12 mars.

Benjamin est un éleveur landais de canards. Parmi eux, 1 500 attendent d’être abattus, au nom du principe de précaution, pour endiguer l’épidémie de grippe aviaire dans la région. Ce jour-là, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a rendez-vous avec les représentants syndicaux des éleveurs qui attendent avec anxiété les mesures qu’il est venu annoncer.

A l’issue de la réunion, une déléguée des éleveurs prend la parole : "Le ministre a conscience qu’on a un élevage traditionnel et qu’il y a des filières à préserver. Il nous l’a répété et il s’est même fâché, à savoir qu’il en avait ras-le-cul qu’on lui saute dessus à tour de bras… La remise en place se fera fin mai et au maximum mi-mai."

Se battre pour préserver un savoir-faire

L’éleveur trentenaire, repreneur de l’exploitation de ses parents, va donc devoir cesser de travailler pendant trois mois. C’est le temps nécessaire aux services vétérinaires pour stopper la propagation du virus. Fin mai, Benjamin va repartir de zéro : "Pour moi, c’est bien, accepte-t-il, mais je sais que ce n’est pas bien pour tout le monde."

Depuis quatre générations, sa famille élève, gave et transforme les canards. Aujourd’hui, il reste confiant pour les mois qui viennent : "C’est pas possible que la France n'ait pas de foie gras à Noël !" Ce jour-là, le coup de téléphone annonçant la date d’abattage des canards n’était toujours pas arrivé, mais la famille continuera de se battre pour préserver son savoir-faire.

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