14-juillet : les plongeurs de l'extrême

Les plongeurs sauveteurs s'élancent à Solenzara (Corse-du-Sud), à quelques mètres seulement au-dessus des flots. L'entraînement du jour ? Récupérer un pilote contraint de s'éjecter ou victime d'un crash. Les deux sauveteurs s'approchent de son canot de survie. Ils évaluent son état, et décident de le hisser à bord, à l'aide d'une civière, une vingtaine de mètres plus haut.

Une opération extrêmement complexe

"Il faut être paré à le faire dans des conditions de mer démontée, de jour comme de nuit", précise le sergent-chef Jonathan. Suspendus à un filin de quelques millimètres, ces aviateurs palmés vont multiplier les exercices. Il faut apprendre à agir vite : chacun à bord tient un rôle précis, comme le treuilliste, qui guide la manoeuvre. Pour les pilotes aussi, l'opération est extrêmement complexe. En mer, les repères visuels n'existent plus. Il faut donc faire confiance à ses équipiers, se coordonner parfaitement, avec une vie au bout du câble.