Armes à feu : une opération de collecte inédite organisée partout en France
Il arrive le coffre rempli d’armes à feu. Vendredi matin à Orléans (Loiret), un retraité vient déposer à la gendarmerie plusieurs fusils de chasse et pistolets qui appartenaient à sa famille. Partout en France, se tiennent des scènes insolites devant certains commissariats. Dans des sacs, des boîtes, ou emballés dans de vieux tapis, des armes de tout calibre. "C’est l’arme du grand-père, qu’on a retrouvée, qui chassait à l’époque, on n’en a plus l’utilité", dit un homme.
Mieux contrôler la circulation des armes
C’est une opération inédite en métropole, durant une semaine. 300 sites de collecte, des commissariats pour la majorité, ouvrent leur porte pour inciter les particuliers à se dessaisir de leurs armes. Ce sont souvent des souvenirs de famille. Deux options sont proposées : donner son arme à l’État, elle sera détruite ou confiée à un musée selon sa valeur. Ou la garder, à condition de l’enregistrer dans le nouveau système informatique dédié. L’objectif de cette collecte : mieux contrôler la circulation des armes. Si vous possédez une arme cachée, vous vous exposez à des poursuites : 30 000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement.
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