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Budget de l'armée : passer à 2% du PIB en 2025, "ce sera bien entendu difficile à tenir"

Jean-Jacques Bridey, député LREM du Val-de-Marne, président de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale, a regretté, vendredi sur franceinfo, les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron sur les Champs-Elysées pour le défilé du 14-Juillet à Paris. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / POOL)

Le traditionnel défilé du 14-Juillet s'est déroulé sur fond de polémique budgétaire. Le ministère de l’Action et des Comptes publics demande des efforts sur le budget de la Défense. Jean-Jacques Bridey, député LREM du Val-de-Marne, président de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale, a reconnu, vendredi 14 juillet sur franceinfo, qu'il "regrettait ces coupes budgétaires" tout en avouant la nécessité de prendre des mesures pour respecter l'objectif des 3% de déficit budgétaire.

Le calendrier initial non suivi

"Ce que je regrette, c'est que le calendrier initial n'ait pas été suivi, a regretté le député LREM. "La proposition qui concernait le ministère des Armées ait paru dans la presse dès mardi avant que le conseil de défense ne l'examine le mercredi matin. C’est cela qui a énervé les militaires."

Concernant la promesse de passer à 2% du PIB pour le budget de l'armée en 2025, "ce sera bien entendu difficile à tenir : nous avons 30 000 soldats qui défendent notre patrie sur notre sol ou à l'extérieur de nos frontières, ils ont besoin de matériel, de reconnaissance, du matériel le plus moderne et qui leur assure le plus de sécurité. C'est cela qu'il faut faire pour le budget de la défense, ce n’est pas augmenter pour augmenter, c'est pour assurer non seulement la place de la France dans le monde, mais aussi la sécurité de nos soldats, responsables de celle de nos concitoyens."

"Ce que je regrette, c'est que le calendrier initial n'ait pas été suivi", Jean-Jacques Bridey

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