L'action militaire de la France est "indispensable", déclare Edouard Philippe après la mort de 13 soldats au Mali

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Militaires tués au Mali

Les militaires tués sont six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef, originaires de Pau, Gap, Varces et Saint-Christol. 

Ce qu'il faut savoir

Treize militaires français de la force Barkhane sont morts au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé mardi 26 novembre l'Elysée dans un communiqué. Emmanuel Macron a exprimé "son soutien le plus total à leurs camarades de l'armée de terre et des armées françaises". Face aux députés, Edouard Philippe a déclaré que l'action militaire de la Frane était "indispensable".

Un accident survenu lundi soir. Dans son communiqué, l'Elysée précise que les deux hélicoptères sont entrés en collision dans la soirée du lundi 25 novembre, dans le cadre d'une opération de Barkhane, qui mobilise 4 500 militaires au Sahel. Cet accident provoque l'un des plus lourds bilans humains essuyé par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.

Des militaires de l'armée de terre. Le communiqué de la présidence indique qu'il s'agit de militaires de l'armée de terre. Sept soldats venaient du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, quatre militaires appartenaient au 4e régiment de chasseurs de Gap, un soldat venait du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces et un militaire appartenait au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol.

38 soldats tués au Mali depuis 2013. Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval. Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l'explosion d'un engin explosif.