Espionnage : la Chine en première ligne
Deux espions français ont été arrêtés pour avoir communiqué avec la Chine, très active en la matière et qui n'hésite pas à recruter parmi les agents étrangers
Officiellement, le bâtiment est une annexe discrète de l'ambassade de Chine. Il est en fait l'un des symboles visibles de l'espionnage chinois en France. Cet immeuble de banlieue parisienne capterait, grâce à ses trois paraboles, des communications entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient. Écouter, surveiller, infiltrer ; Pékin joue désormais dans la même cour que ses homologues américains ou russes. Selon les experts, la Chine ne regarde pas la dépense quand il s'agit d'espionnage.
Recruter dans les ambassades ?
Parmi les 50 000 étudiants, stagiaires ou chercheurs chinois en France, certains seraient chargés de faire remonter discrètement des informations au gouvernement chinois. La Chine aime également recruter des informateurs chez les anciens espions, moyennant d'importantes sommes d'argent. Le pays a longtemps pratiqué l'espionnage industriel pour rattraper son retard technologique. Mais son but est désormais tout autre. Cette stratégie a fait des ambassades étrangères à Pékin des lieux très sensibles où les autorités chinoises tentent en priorité leur recrutement .
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