Cet article date de plus de huit ans.

La Cour des comptes fustige le projet de Centre national des sports de la Défense

La Cour des comptes a émis un avis négatif sur le Centre national des sports de la Défense. Dans un rapport publié le 15 novembre, elle estime que ce Centre est "mal conçu". Les référés ont été adressés à plusieurs ministres dont Manuel Valls.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La Cour des comptes, le 20 septembre 2016.  (BERTRAND GUAY / AFP)

La Cour des comptes a rendu public mardi 15 novembre un référé, adressé le 1er septembre 2016 au ministre de la Défense, sur le Centre national des sports de la Défense, situé à Fontainebleau en Seine-et-Marne.

Ce centre est un projet "mal conçu" selon les Sages de la rue Cambon. Ils constatent également "une gestion de projet insuffisante et un mode de financement inapproprié".  La Cour "appelle le ministère de la Défense à rechercher un meilleur équilibre contractuel" précise la juridiction financière.

Les référés ont été adressés au Premier ministre Manuel Valls et aux ministres concernés. Ils disposent d’un délai de deux mois pour répondre.

Un centre pour maintenir les militaires en forme

Ce centre de 52 hectares, créé en 2006, est placé sous l’autorité du chef d’état-major des armées. Il comprend l’École interarmées des sports (EIS) et le Centre sportif d’équitation militaire (CSEM), deux formations spécialisées dans le domaine de l’entraînement physique militaire et sportif (EPMS). Il vise à former des spécialistes militaires des sports et à entraîner des sportifs de haut niveau. Le site est "le garant du maintien en condition opérationnelle des militaires", selon le ministère de la Défense.

Par ailleurs, le Centre organise les championnats nationaux militaires et des rencontres internationales militaires en sports individuels et collectifs. 22 athlètes appartenant au ministère de la Défense ont participé aux Jeux olympiques d'hiver de 2014, à Sotchi, 37 étaient à Rio pour les JO d'été, en 2016.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.