Militaires tués au Mali : les circonstances du drame qui a fait 13 morts
Aucun des soldats n'a survécu à la collision entre les deux hélicoptères de l'opération Barkhane, le soir du lundi 25 novembre, au Mali. Le bilan de 13 morts est le plus lourd bilan humain en opération extérieure depuis les années 1980 au Liban.
Le plus jeune des 13 militaires tués au Mali, lundi 25 novembre, avait 22 ans. Le plus âgé, 43 ans. C'est l'une des journées les plus meurtrières qu'ait connue l'armée française depuis des décennies. Les 13 soldats sont morts lors d'une opération de combat au Mali, sur la route menant à la ville de Gao à celle de Ménaka. Une zone où sévissent des groupes armés terroristes. L'un d'eux avait justement été repéré le 22 novembre dernier par les troupes françaises de l'opération Barkhane.
Deux hélicoptères se percutent
Lundi 25 novembre, en fin d'après-midi, un commando de l'armée de terre retrouve la trace de jihadistes. Embarqués sur un pick-up et des motos, ils se déplacent vite. La traque au sol commence, il y a des échanges de tirs, mais la nuit tombe. À 18 heures, un hélicoptère Cougar est appelé en renfort avec à son bord 11 militaires. Deux hélicoptères Tigre le rejoignent, mais à 19h40, sans explications, le Cougar et l'un des Tigres se percutent. Aucun militaire n'a survécu.
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