Feu à la Banque de France : l'artiste russe Piotr Pavlenski mis en examen et placé en détention provisoire
L'artiste russe Piotr Pavlenski a été mis en examen, mercredi, pour destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes pour avoir déclenché le feu aux portes de la Banque de France à Paris.
L'artiste russe Piotr Pavlenski, qui avait mis le feu aux portes de la Banque de France à Paris, a été mis en examen, mercredi 18 octobre, a appris franceinfo de source judiciaire. Il est poursuivi pour destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
L'artiste russe Pavlenski arrêté par la police à 4h10 après avoir mis le feu à la Banque de France @afpfr @franceinfo pic.twitter.com/rGhzMMqhFp
— Capucine Henry (@capucinema) 16 octobre 2017
Il est 4h10, lundi 16 octobre lorsque Piotr Pavlenski passe à l'action, selon la photographe qui a immortalisé la scène. L'artiste contestataire russe met alors le feu à la façade de la succursale de la Banque de France pour agir contre "un nouveau foyer d'esclavage", d'après le texte diffusé sur Twitter par la militante Femen Inna Shevchenko. La photoreporter précise dans son tweet que l'homme a ensuite été arrêté par la police.
L'artiste avait obtenu le statut de réfugié politique
L'artiste est arrivé en France, à Paris, avec sa compagne et leurs deux enfants en janvier et a obtenu le statut de réfugié politique. L'artiste trentenaire s'est rendu célèbre pour avoir arrosé d'essence et incendié les portes du siège de l'ex-KGB à Moscou et s'être cloué la peau des testicules sur les pavés de la place Rouge.
Il s'est aussi cousu les lèvres en soutien aux Pussy Riot, un groupe de militantes féministes condamnées à deux ans de camp pour avoir "profané" la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou au cours d'une "prière punk" qui critiquait ouvertement Vladimir Poutine, alors candidat à la présidentielle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.