: Vidéo Booba : "L'être humain est un fumier"
Le nouvel album de Booba "Ultra" est sorti ce vendredi 5 mars. Pour Brut, il revient sur son rapport à la chanson, au cinéma ou encore sur ses souvenirs d'enfance aux États-Unis.
Si Booba estime que la mélodie peut "casser la barrière de la langue", il accorde néanmoins une place importante à la chanson dans son œuvre. "Si j'avais pas chanté, je serais mort depuis longtemps, musicalement", lance-t-il. Booba s'est notamment intéressé au R'n'B, un genre musical peu présent en France qu'il a voulu explorer. "J'avais les mélodies et vu qu'en R'n'B, la France est éclatée, que y a personne, ça m'a permis de faire mes refrains tout seul", raconte l'artiste.
Son voyage à Détroit
Si la nationalité "ne compte pas" pour Booba, le rappeur reste attaché à des lieux qui l'ont marqué. D'abord Détroit aux États-Unis où il a vécu à l'âge de 14 ans. Dans sa famille d'accueil, le rappeur a découvert les richesses de la culture afro-américaine. Aussi, Booba se souvient y avoir trouvé une certaine sérénité. "On ne regardait pas ma coupe de cheveux, ma couleur de peau, la manière dont je m'habillais, je me sentais libre", confie-t-il. En effet, lorsqu'il était jeune, Booba se souvient des regards sur lui. Aussi, il a vite compris que les noirs et les métisses étaient peu visibles. "Il n'y avait qu'Eddie Murphy et les Noirs, ils balayaient, ils étaient videurs à Monoprix, il n'y avait que ça", décrit-il.
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