: Vidéo Grégoire Deniau : " Ce qui nous pousse à aller en zone de guerre, c'est l'envie de savoir ce qui se passe"

"C'est un évenement important pour récompenser des journalistes qui font des reportages sur le terrain" décrit Grégoire Deniau. Il fait parti des membres du jury, présidé par Christiane Amanpour, chef du service international sur CNN, qui devra départager la cinquantaine de reportages en compétition. 

De son expérience de journaliste de terrain en zones de guerre, Grégoire Deniau préfère, "quand les gens sont au milieu de la zone de combat". Le journaliste vainqueur du prix Bayeux en 2004 pour un reportage en Irak, explique que "partir en zone de guerre, c'est aussi se dire qu'on peut ne pas revenir". "Aujourd'hui le métier de correpondant de guerre a évolué, avec les nouvelles technologies. Avant les gens étaient contents car on allait parler d'eux, maintenant les journalistes ça vaut de l'argent" conclut-il.