: Vidéo Le Nouvel an lunaire, ce n'est pas qu'un carnaval
Ce mardi 5 février, l'Asie a célébré l'année du Cochon. Ils ont été nombreux à faire la fête mais aussi à se recueillir.
"L'idée du Nouvel an, ce ne sont pas les festivités comme en Europe, où on passe minuit et on fait éclater les cotillons", explique Jacques Hua, membre de l'association des "Jeunes Teochew".
Les Asiatiques profitent de cette date pour se rassembler en famille et vouer des cultes. Notamment lors de la messe de minuit qui rassemble les plus religieux. Des statues, des lumières et autres colifichets sont exposés en l'honneur des anciens. Une tige d'encens à la main, ils se déplacent solennellement d'un autel à l'autre et se prosternent en l'honneur de leurs ancêtres. "On prend de leurs nouvelles, on espère qu'ils vont bien. (…) et pour prouver qu'on ne manque de rien, on va faire de grands festins", explique Jacques Hua.
Un carnaval au cœur des traditions
Le Nouvel an lunaire, c'est également un carnaval. Ils se vêtent de costumes rouges et allument des pétards dans des défilés festifs et tapageurs. Ces rassemblements auraient pour origine une légende chinoise : les participants sont censés faire fuir Nian, un monstre des forêts qui saccage tout mais qui s'enfuit dès qu'il entend du bruit ou aperçoit la couleur rouge. Le carnaval est donc très respectueux de ces traditions. Toutefois, le Nouvel an lunaire n'a pas lieu qu'en Chine mais dans toute l'Asie comme en Corée, au Vietnam ou en Indonésie.
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