: Vidéo Trois histoires persos d'Antoine de Caunes
Un canular à la télé italienne, l'enterrement de Philippe Gildas, sa dépression... Pour Brut, Antoine de Caunes revient sur trois de ses histoires persos à l'occasion de la sortie de son autobiographie son "Perso".
Un canular à la télé italienne
Antoine de Caunes : Je suis allé en Italie faire un sujet sur des "prank clown" pour L'Émission d'Antoine. On a décidé de monter ensemble un canular où je devais me déguiser en clown. On tournait ça dans une station-service déserte, au milieu de la nuit. On attend et puis finalement arrive un type qui vient faire le plein d'essence. Je surgis en clown devant lui, avec à la main une tronçonneuse que j'essaie de faire démarrer. Le type part en courant et là, un deuxième clown surgit sur son chemin, avec une masse. Et là, le clown se met à hurler "He’s got a gun !" Je suis convaincu que je vais mourir. Je lâche la tronçonneuse, je fais demi-tour et je pars en courant. Et puis j'entend des voix qui disent : "OK, cut, cut, cut, cut !" Je me retourne, et je tombe sur toute l'équipe des Italiens, hilare, qui avait monté le canular uniquement pour me choper moi.
Sa dépression
Antoine de Caunes : Il y a des moments de grâce où tout roule, où tout a l'air facile, où on est dans une dynamique où on vous encourage. Et puis il y a des moments où ça casse. Ça peut être l'échec d'un film, une émission qui s'arrête brutalement... Il y avait le fait qu'on arrêtait concrètement Le Grand Journal. J'avais aussi perdu mes deux parents dans l'année qui venait de s'écouler, à six mois d'intervalle. Pour dire les choses simplement, j'ai sombré dans une bonne vieille dépression des familles. J'en parle dans le livre parce que c'est un mal tellement courant mais dont on parle comme d'une faiblesse, donc ça m'a semblé important.
L'enterrement de Philippe Gildas
Antoine de Caunes : Notre bien aimé Philou disparaît. Quelques jours avant son enterrement, José Garcia m'appelle en me demandant ce qui est organisé. On avait rendez-vous au crématorium du Père-Lachaise, et je ne sais pas pourquoi, je lui dis : "Écoute, je sais que ça fera plaisir à Maryse qu'on vienne tous habillés en blanc." Et José dit : "OK, je viendrai en blanc." Et évidemment, il est venu en blanc. Il a été accueilli comme une star hollywoodienne, il y avait un mur de photographes. Ça a fait rire Maryse, mais lui m'en a beaucoup voulu.
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