Assistants parlementaires : deux proches de Marine Le Pen entendus par la police
Le Front national est enlisé dans l'affaire des emplois présumés fictifs au parlement européen. Deux proches de Marine Le Pen sont entendus depuis ce mercredi 22 février au matin par l'Office anticorruption à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Deux témoins clés dans le cadre de l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs des assistants du Front national au Parlement européen sont entendus ce mercredi 22 février par l'Office anticorruption de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. "Le garde du corps de Marine Le Pen, Thierry Légier, ainsi que son chef de cabinet, Catherine Griset, seraient toujours interrogés depuis ce matin (...) au siège de l'Office central de lutte contre la corruption", assure Clément Weill-Raynal.
Une mise en examen possible
Un interrogatoire qui s'est déroulé sous le régime de la garde à vue, ce qui signifie qu'il peut durer jusqu'à 48 heures. Cela semble également indiquer que les enquêteurs disposent au moins de quelques éléments à charge qu'ils entendent soumettre aux deux collaborateurs de la frontiste. "Une mise en examen" peut se profiler à leur encontre, selon notre journaliste. Marine Le Pen pourrait également être inculpée.
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