Alimentation : le renouveau de la pause déjeuner

La restauration rapide attire de plus en plus : depuis le Covid-19, son chiffre d’affaires a augmenté de près de 20%. Si le burger-frites reste le plat préféré à emporter, il se doit d’être désormais de qualité. Patricia Para déjeune deux jours par semaine à l’extérieur avec ses collègues. "Je cherche un peu de fraîcheur, de la qualité", dit-elle. Jean-Marc Gaillez, lui, sort tous les midis déjeuner. "On profite de cuisines variées. Aujourd’hui c’est burger, demain ce sera pâtes, pizza, salade. C’est surtout la variété qu’on cherche, et des produits naturels, frais", explique ce dernier.

De la concurrence pour les cantines d’entreprises

L’offre monte en gamme, tout comme le ticket moyen : autour de 12 euros le midi. L’inflation ne freine pas les ouvertures d’établissements. Le pionnier du burger 100% bio, Bio Burger, gagne encore du terrain. "On a 16 restaurants aujourd’hui d’ouverts, et on en a ouvert cinq l’année dernière. On prévoit d’en ouvrir entre six et huit cette année", détaille le cofondateur, Yann Franck. Cette offre de qualité redore le blason de la restauration rapide, au détriment des cantines d’entreprises selon Bernard Boutboul, président de Gira Conseil. Pour survivre, la restauration d’entreprise doit elle aussi se réinventer, en créant notamment de nouvelles recettes.