Alimentation : faut-il rendre le Nutri-Score obligatoire ?
C’est une lettre qui change tout : classé de A à E, le Nutri-Score des produits influence des consommateurs de plus en plus soucieux de leur alimentation. "On fait attention sur certains produits, comme les céréales ou les gâteaux", indique une consommatrice. "Ça oblige les industriels à faire attention, à se dire que le client ne va pas acheter les yeux fermés", estime une autre.
Le Nutri-Score absent de 40% des produits alimentaires
Le Nutri-Score incite en effet les industriels à mieux faire : ainsi, 62% des pains de mie et biscottes, 49% des barres céréalières et 38% des céréales sont notées A, B ou C. "C’est une puissante incitation pour mettre la pression (...), améliorer la qualité et diminuer les taux de gras, de sel et de sucre", observe Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir. Mais certains industriels refusent de s’y plier : le Nutri-Score est absent de 40% des produits alimentaires, notamment des glaces, sorbets, sauces et barres céréalières – soit des produits très gras, sucrés ou salés.
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