Boîtes de nuit : la "brigade cabaret" veille au respect des mesures sanitaires
Dans un contexte sanitaire tendu, les contrôles dans les lieux publics clos vont être renforcés. Ce sera notamment le cas dans les boîtes de nuit, qui ont rouvert leurs portes le 9 juillet dernier. Les équipes de France Télévisions ont suivi la "brigade cabaret" sur le terrain.
Dans la nuit parisienne, les agents de la brigade de répression du proxénétisme arpentent les rues de la capitale. Les membres de la "brigade cabaret" veillent au respect des mesures sanitaires dans les établissements du monde de la nuit. Ils vérifient notamment le nombre de clients autorisés, le port du masque obligatoire pour le personnel et le pass sanitaire pour les clients. Dans une boîte de nuit, la brigade constate que les employés ne portent pas de masque. "Il y a eu un petit raté sur une règle qui nous était passée entre les doigts", reconnaît Antoine Bourachot, responsable de la discothèque Bowie Odysée. Prix de la contravention : 1 500 euros.
Des tests à l'entrée
À Dijon (Côte-d'Or), les clients des discothèques ne vivent pas bien le pass sanitaire obligatoire. "Se faire tester tous les deux jours, au bout d'un moment il y en a marre", commente un jeune. "On veut juste s'amuser", affirme un autre. Une tente a été installée à l'entrée de la discothèque pour réaliser des tests antigéniques, avec des résultats en 15 minutes. "S'il n'y avait pas de tests possibles, la soirée serait finie", commente un jeune fêtard. Ce soir-là, une centaine de personnes ont pu entrer dans la discothèque après avoir été testées négatives.
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