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Tourisme : le ras-le-bol des habitants de Capri

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Tourisme : le ras-le-bol des habitants de Capri
Tourisme : le ras-le-bol des habitants de Capri Tourisme : le ras-le-bol des habitants de Capri (France 2)
Article rédigé par France 2
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L'île de Capri, en Italie, est un site qui fait rêver. Pourtant, ses habitants n'en peuvent plus. Ils réclament que l'État lui reconnaisse le statut d'île défavorisée.

Une mer turquoise, des falaises abruptes, des criques féériques... Capri était dans les années 1950 la destination des stars d'Hollywood. Aujourd'hui, les touristes arrivent du monde entier, et en cette fin septembre, des Français profitent de l'été indien. La chanson d'Hervé Vilard est dans tous les esprits. Pendant la saison estivale, 10 000 touristes arrivent chaque jour. Une manne pour les tour-opérateurs, mais un flux toujours plus difficile à gérer.

L'inflation complique la vie des habitants

Un tourisme de masse avec des visites qui s'enchaînent. Capri est devenue le paradis des agences de voyages. Les ruelles sont bondées et l'atmosphère parfois étouffante. Capri vit de ce tourisme low cost, mais pas seulement. L'île est encore et toujours fréquentée par une clientèle très huppée. Le rocher est un lieu de villégiature pour la jet-set, et tous les palaces affichent complet. Milliardaires russes, stars de cinéma ou riches industriels : ils trouvent à Capri le repos et la discrétion. Cet engouement pour l'île pour conséquence une flambée des prix. Pas facile pour ceux qui vivent ici à l'année. Les prix sont 30% à 50% plus élevés qu'à Naples, sur le continent.

Capri, un rêve pour les touristes, mais pas pour ceux qui y travaillent. Les résidents demandent pour Capri le statut d'île défavorisée. Un drôle de nom pour un statut qui permettrait en fait de combler les inconvénients de l'insularité : payer les transports le quart du prix fait aux touristes, payer le gaz, l'électricité ou la nourriture au même prix que sur le continent et faciliter financièrement l'arrivée des fonctionnaires. Le statut d'île défavorisée a été demandé par la Sardaigne et par 35 autres îles d'Italie. Les parlementaires vont étudier le projet.

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