Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Covid-19 : "Nous ne vous laisserons pas tomber" promet Bruno Le Maire aux restaurateurs

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le ministre de l'Économie a confirmé le déplafonnement "jusqu'à 10 000 euros" du fonds de solidarité. Trois milliards d'euros vont être mis "sur la table, maintenant".

Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, a confirmé mardi 29 septembre sur France Inter le déplafonnement du fonds de solidarité destiné notamment à aider les restaurateurs et les patrons de bars, obligés de baisser le rideau, ou qui ont perdu une grosse partie de leur chiffre d'affaires. "Aujourd'hui, il est plafonné à 1 500 euros. Nous allons le déplafonner jusqu'à 10 000 euros pour les restaurateurs et patrons de bars".

>> Covid-19 : que sait-on des clusters dans les bars et les restaurants ?


Le ministre de l'Économie assure que de "l'argent a été mis de côté". "Aujourd'hui, à Marseille et à Aix en Provence, vous avez des restaurateurs, des bars qui vont devoir fermer. Ils pourront avoir accès à ce fonds de solidarité", assure Bruno Le Maire. Le déplafonnement du fonds de solidarité  "permettra de prendre en charge la perte de chiffre d'affaires pour les restaurateurs, pour ces patrons de bars que nous allons voir tout à l'heure avec le Premier ministre et à qui je vais dire, nous ne vous laisserons pas tomber".

"Je comprends leur désespoir"

"Je suis le premier concerné, le premier inquiet de voir tant de restaurateurs qui se disent : 'On a fait des efforts, on a essayé d'adapter des règles sanitaires, on est quand même objet de fermer, on va perdre du chiffre d'affaires'. Moi, je comprends leur désespoir. Je comprends parfaitement, on ne va pas les laisser tomber", martèle Bruno Le Maire. 
"Nous avions prévu neuf milliards pour ce fonds solidarité. Nous en avons dépensé six très exactement. Il en reste trois, nous allons les mettre sur la table maintenant pour soutenir les restaurateurs", assure le ministre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.