: Vidéo Alexandre, couvreur sur les toits, explique les risques de son métier
“C’est un métier qui abîme extrêmement la santé.” Alexandre est couvreur : un métier qui consiste à poser, réparer et entretenir les toits. Et pour réaliser ses missions, le jeune homme s’expose fréquemment à des dangers. Pour Brut, il dévoile son quotidien et les risques de son métier.
Même si c’est un travail auquel il est habitué, Alexandre est conscient que couvreur n’est pas un métier sans risque. Pour lui, le principal danger est de tomber à travers une toiture, un accident déjà vécu par le jeune homme et nombreux de ses collègues. “Couvreur, c'est un métier dangereux parce que bon, bien souvent, quand on intervient sur les toitures anciennes, on ne sait pas ce qu'il y a en dessous. Ça m'est déjà arrivé, et c'est déjà arrivé aussi à pas mal de mes collègues, de passer à travers une toiture.”
“On marche sur une toiture et d'un coup: vlam... On tombe à l'intérieur”
Quotidiennement, Alexandre et ses collègues grimpent sur les toits et sont chargés de leur entretien ou rénovation. Mais à cause de la hauteur et la fragilité de certaines toitures, le jeune homme s’expose régulièrement à des risques. “C'est vrai qu'on ne sait pas trop où est-ce qu'on met les pieds, notamment, même pour mettre les harnais de sécurité, pour s'attacher, on doit déjà monter sur le toit. Et pour monter sur le toit, même avec les échelles de toit, des fois, ça nous arrive de passer à travers…”
En plus d’être dangereux à cause des risques de chute, le métier de couvreur est aussi un travail épuisant. “Le paquet de tuiles, ça représente à peu près 20 kilos. Donc voilà, vous imaginez, il y 400 paquets de tuiles au sol. Donc 400 fois 20 kilos, ça fait du poids…” Pour lui, il est impossible de faire ce métier toute sa vie. “On ne peut pas faire très longtemps ce métier. Parce que... c'est un métier qui abîme extrêmement la santé. C'est un métier où on sait qu'on va avoir des soucis de santé dans le temps”, explique le jeune homme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.