Ascoval : l'espoir mesuré pour les salariés
Pour éviter le chômage à 281 salariés d'Ascoval, le gouvernement accorde un sursis d'un mois pour trouver un nouveau repreneur. Les délais sont courts et à la fin de la journée, l'espoir est mesuré.
Depuis quatre ans, Cédric Pruvot vit dans un Mobil-home en attendant la fin des travaux de sa future maison. Mais depuis plusieurs semaines, il n'est plus sûr de pouvoir la payer. L'ouvrier d'Ascoval est désormais au chômage partiel. C'est pour porter les paroles de salariés que le représentant syndical Bruno Kopczynski prend la route mardi 26 février, au matin. Direction Bercy (Paris) avec une délégation de syndicalistes, il a rendez-vous avec le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.
Un mois supplémentaire
Devant tous les acteurs du dossier, le ministre condamne durement l'échec du dossier, et s'en prend notamment à Altifort, qui a finalement déclaré ne pas avoir assez de fonds propres pour reprendre l'aciérie. Il a donc annoncé un nouveau délai d'un mois supplémentaire pour retrouver un repreneur. Les syndicats estiment que le délai ne va pas laisser assez de temps.
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