Belfort : le plan de sauvegarde de l'emploi de General Electric est bouclé, près de 300 dossiers de départs déjà validés
485 postes au total vont être supprimés d'ici fin 2020 dans l'usine de turbines à gaz.
La première phase du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) chez General Electric à Belfort (Territoire de Belfort) est bouclée, selon les informations publiées vendredi 31 janvier par France Bleu Belfort-Montbéliard.
294 dossiers de salariés candidats au départ ont été validés par la direction de l'entreprise et les syndicats. 66 salariés avaient déjà quitté l'entreprise au second semestre 2019. Cette première phase se termine deux mois avant l'échéance annoncée du 31 mars 2020. Dans un premier temps, le plan social chez General Electric prévoyait la suppression de 360 postes d'ici au 31 mars. 125 autres postes seront supprimés dans un second temps, entre l'été et le mois d'octobre.
Des demandes de départ plus nombreuses que prévu
L'objectif final est de ramener les effectifs du site à 1 275 salariés d'ici fin 2020 dans l'usine de turbines à gaz, selon l'accord qui avait été, pour partie, signé par les syndicats en décembre dernier, puis validé par les services de l'État avant Noël.
La commission de suivi, qui examine les dossiers, a même reçu davantage de demandes qu'elle ne peut en attribuer dans le cadre de ce PSE. Certains dossiers n'ont pas pu être déposés.
Les discussions vont reprendre
Selon les informations de France Bleu Belfort Montbéliard, de nouvelles négociations sont prévues la semaine prochaine entre syndicats et direction pour tenter de trouver une solution à cette situation. Il s'agit de répondre à la volonté de départ de certains salariés. Les syndicats pourraient chercher à négocier un avenant à l'accord qui a été conclu. S'ils parviennent à faire partir davantage de salariés, les syndicats espèrent réussir à faire modifier le plan social et ainsi réduire le nombre de postes supprimés.
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