C’est un coup de tonnerre en Moselle, Mercedes à l’intention de vendre son usine Smart d‘Hambach. Pourtant, la production d’un nouveau modèle devait commencer à l’automne. Les salariés sont sous le choc. Le ministre de l’Économie a lancé un appel aux constructeurs allemands Mercedes.
C’était un symbole de la réussite franco-allemande. La fierté nationale surnommé "Smartville". Dans cette usine, près de deux millions de Smart ont été construites depuis 1998, et la fabrication de Mercedes électriques étaient prévues dès la rentrée. À l’annonce de la fermeture, salariés et sous-traitants ne cachaient pas leur amertume.
"Demander à Nokia de revoir sa copie"
"On était au top des usines Daimler et aujourd’hui on nous sacrifie. Investir cinq cents milliards 500 millions et derrière se retrouver avec zéro, peut-être 1600 salariés à la porte, nous on ne laissera pas faire ça", selon un responsable cégétiste. L’ambiance était lourde également à Lannion dans les Côtes-d’Armor. Une mobilisation a eu lieu samedi 4 juillet contre le plan social annoncé en juin par Nokia. Pour la journaliste de France Télévision, Isabelle Rettig : "402 postes sont menacés, c’est plus de la moitié de l’effectif du site qui compte 772 salariés, Nokia et le troisième employeur de Lannion. Ils étaient des milliers ce matin pour demander à Nokia de revoir sa copie."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.