: Vidéo A Blanquefort, la colère et la consternation des employés de Ford
Le couperet est tombé pour les 850 employés de Ford à Blanquefort (Gironde). Le constructeur a rejeté le projet de reprise de l'usine pourtant soutenu par l'État et les collectivités territoriales.
Les fêtes de Noël auront un goût amer dans la ville de Blanquefort (Gironde) après l'annonce de l'usine Ford. Les habitants sont consternés. Difficile d'imaginer la ville sans le constructeur automobile américaine. Dans ce salon de coiffure, de nombreux clients travaillent dans l'usine. L'usine est à Blanquefort depuis 1972. Avec les sous-traitants, 2 000 personnes sont concernées par la fermeture. Après le choc, les 850 salariés sont déterminés à se battre. Et les Blanquefortais sont à leurs côtés.
25 millions d'euros d'argent public
La maire de Blanquefort est révoltée, car Ford avait bénéficié de l'appui financier de l'État et des collectivités locales : 25 millions d'euros d'argent public. "Je suis d'accord pour continuer à me battre auprès d'eux. Il va falloir que Ford justifie maintenant cette non-reprise", assène Véronique Ferreira, la maire de la ville. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a demandé au directeur de Ford Europe de revoir sa position. La firme américaine n'a pas donné suite pour l'instant.
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