Industrie : un mariage plein de promesses
Le journaliste Jean-Paul Chapel est sur le plateau du 20 heures de France 2. Il revient sur le mariage industriel entre le Français Alstom et l'Allemand Siemens.
Cette fusion entre Alstom et Siemens se fait à condition d'un maintien de l'activité et de l'emploi en France. Ce n'est pas la première fois que ce genre de promesse est fait. Est-il toujours tenu ? "C'est loin d'être automatique. Lorsque General Electric a racheté la branche énergie d'Alstom, en 2015, l'Américain avait promis de créer 1 000 emplois en France. Aujourd'hui le compte n'y est pas. Le solde est à plus 500. Pour respecter son engagement, le groupe devra beaucoup recruter l'an prochain. C'est difficile à tenir : il vient d'annoncer des suppressions de postes sur le site de Grenoble (Isère)", explique Jean-Paul Chapel.
600 suppressions de postes pour les anciens d'Alcatel ?
Les mêmes types d'engagements ont été engagés lorsque Nokia a racheté, il y a deux ans, l'entreprise française Alcatel. "Avec une promesse de 500 recrutements d'ici à la fin 2018. On n'y est pas, les syndicats ont juste obtenu un répit sur le plan qui prévoit 600 suppressions de postes", continue le journaliste.
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