Pimkie renonce à la rupture conventionnelle collective pour se séparer de 208 emplois
La direction de Pimkie a abandonné, mardi, l'idée d'un recours à la rupture conventionnelle collective et se dirige vers un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). La veille, l'enseigne de prêt-à-porter avait annoncé la suppression de 208 emplois.
Le groupe de prêt-à-porter féminin Pimkie abandonne officiellement le projet de rupture conventionnelle collective pour supprimer 208 emplois sur les 1 900 que compte l'enseigne, a appris franceinfo, mardi 9 janvier, auprès des syndicats.
FO, la CGT, et la CFDT ont refusé de donner leur accord au projet de la direction. Les ordonnances réformant le droit du travail imposent aux entreprises intéressées de signer un accord majoritaire avec les syndicats, représentant plus de 50% des salariés. Les trois syndicats représentent 70% des salariés.
Mise en place d'un PSE
Faute d'un accord, l'entreprise va mettre en place un Plan de sauvegarde de l'emploi. Le PSE regroupe un ensemble de mesures destinées à limiter le nombre des licenciements et à favoriser le reclassement des salariés dont le licenciement est inévitable. Il est obligatoirement communiqué à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte).
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