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Rassemblement pour la fonderie SAM : il y a "beaucoup de paroles mais pas d'acte" du gouvernement, dénonce un élu PCF

Les ex-salariés de cette fonderie de l'Aveyron occupent les lieux depuis 61 jours afin d'empêcher la délocalisation de leurs machines : "Ils sont déterminés parce qu'ils savent qu'ils ont raison" affirme Pascal Mazet ce samedi sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les ex-salariés de la fonderie SAM de Decazeville, dans l'Aveyron, occupent les locaux pour empêcher la délocalisation de leurs machines.
 (MARION BOTHOREL / FRANCEBLEU / RADIOFRANCE)

Pour l'instant, il y a "beaucoup de paroles mais il n'y a pas d'acte" du gouvernement pour sauver la fonderie SAM de Decazeville, dans l'Aveyron, dix jours après une rencontre avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, dénonce le conseiller régional PCF d'Occitanie et conseiller municipal de Decazeville Pascal Mazet ce samedi sur franceinfo. Les ex-salariés de l'usine occupent les lieux depuis 61 jours pour empêcher la délocalisation de leurs machines.

"C'est la communication à la Macron : beaucoup de paroles mais il n'y a pas acte. Pour l'instant, à ce jour, il n'y a pas d'écrit, il n'y a pas d'acte. Ce que les salariés demandent, c'est du concret, c'est que demain cette fonderie perdure. Si ce n'est pas Renault, avec quelqu'un d'autre mais cette fonderie est indispensable. Il en va de notre souveraineté industrielle. C'est la dernière fonderie en France où il y a un bureau d'études qui est intégré dans l'usine, c'est vraiment trop important que cette usine continue à vivre", clame l'élu local.

Le conseiller régional communiste estime que "l'Etat doit être plus dur avec Renault" dans ses négociations et affirme que, même s'il n'y a pas de repreneur pour l'instant, "il y a un avenir pour cette entreprise, il suffit d'avoir de la volonté". Selon lui, la région Occitanie a de la volonté mais "il faut que les autres [comprendre l'Etat] en aient aussi".

Pascal Mazet réaffirme son soutien aux salariés :

"Ils sont déterminés, ils sont dignes et ils sont responsables. Ils sont déterminés parce qu'ils savent qu'ils ont raison."

Pascal Mazet

à franceinfo

"Ils sont dignes parce que, quand même, tenir dans une usine pendant 60 jours alors qu'ils ne font plus partie de l'entreprise. Ce sont eux qui protègent l'usine. Eux seuls protègent l'usine. Je les soutiens entièrement depuis le début et je vous soutiens jusqu'à la fin."

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