Rodez : Agnès Pannier-Runacher veut "pousser Bosch dans ses retranchements pour obtenir plus"
La ministre déléguée à l'Industrie veut "obtenir le zéro départ contraint" alors que l'équipementier allemand a annoncé 750 suppressions d'emplois dans son usine aveyronnaise.
Agnès Pannier-Runacher veut "pousser Bosch dans ses retranchements pour obtenir plus", alors que l'équipementier automobile allemand a annoncé le 5 mars dernier la suppression de 750 emplois dans son usine de Rodez (Aveyron) d'ici à 2025. Invitée de France Bleu Occitanie mercredi 24 mars, la ministre déléguée à l'Industrie affirme "partager la colère des salariés" après avoir été chahutée lors de sa visite du site vendredi dernier.
Agnès Pannier-Runacher estime que les annonces faites jusqu'ici par la direction de Bosch ne sont pas suffisantes, "même si on a évité le scénario catastrophe d'une fermeture". Elle réclame un plan "plus précis, étayé, crédible" que celui présenté à ce jour et assure qu'elle évalue "les différents scénarios proposés pour obtenir le zéro départ contraint".
La ministre déléguée espère également davantage concernant la diversification du site. "Nous avons soutenu et financé un projet dans l'hydrogène (...) Bosch s'est engagé à faire de Rodez l'usine mère pour produire des batteries hydrogènes qui alimenteront des camions frigorifiques". À ce jour pourtant, seuls une vingtaine de postes sont prévus dans ce secteur. "C'est peu", commente-t-elle en réclamant à nouveau "des chiffres, des données" de la part de la direction sur ce point précis.
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