Le soulagement pour les ex-47 salariés de l'enseigne de distribution Dia
Le tribunal de commerce de Paris a décidé, jeudi 13 octobre, de placer en liquidation judiciaire les huit magasins Dia cédés, en mai dernier, par Carrefour à la société Gastt Expansion. L'heure est aujourd'hui au soulagement pour les salariés.
Depuis la vente, par Carrefour, de ses filiales à la société Gastt Expansion, une société polonaise, les salariés de Dia ne touchaient pas de salaire depuis trois mois. Et à cause de leurs contrats, ils ne pouvaient pas chercher du travail ailleurs. Jeudi 13 octobre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de placer en liquidation judicaire les huits magasins Dia.
La fin d'un cauchemar
C'est la fin d'un cauchemar de trois mois pour Hamid. Il a travaillé quatorze ans comme directeur adjoint dans un magasin Dia à Barbès dans le nord de Paris. Il n'avait jamais cru au nouveau projet de Gastt Expansion et il est très statisfait de cette liquidation : "On se sent un peu libre…on commence à avoir les choses en main. C’est un vrai soulagement pour moi, ma famille, ma femme, mes enfants et mes collègues."
C’est le premier jour où on a le sourire, tous les collègues, les syndicats, l’avocate... tout le monde est parti satisfait
Ils peuvent enfin envisager leur avenir
Les salaires vont être versés cette semaine. Les employés qui ont demandé en août dernier à être repris par Carrefour ont obtenu gain de cause se réjouit Sandrine Saroul, secrétaire au comité d'entreprise de Carrefour : "Les salariés vont se voir proposer une proposition d’emploi dans les Carrefour Market ou dans des hypermarchés et ceux qui ne voudront pas être repris par Carrefour pourront être licenciés économique… c’est la sortie de l’enfer ! " Deux tiers des salariés ont accepté un poste chez Carrefour, les autres ont d'autres projets
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