Usine Ford de Blanquefort : le plan social validé, mais contesté
Si le plan social du constructeur automobile a été accepté par l'administration, il reste contesté par les syndicats qui envisagent même d'aller en justice.
Le constructeur américain Ford a accepté de verser 20 millions d'euros afin de réindustrialiser le site de Blanquefort, en Gironde, où se situe l'usine dont la fermeture a été actée lundi 4 mars par l'administration. Ce qui veut aussi dire que le plan de sauvegarde de l'emploi est désormais ouvert aux 850 salariés du site. "Cela fait plusieurs jours que nous sommes en négociation avec Ford. Je pense que c'est une bonne nouvelle pour le site industriel de Ford Blanquefort", a indiqué Bruno Le Maire, ministre de l'Économie.
Appel à une réquisition par l'État
Le géant de l'automobile devra aussi payer pour la dépollution du site, et versera 165 millions dans le cadre du plan social, ce qui correspond à 190 000 euros par salarié, en moyenne. Mais pour certains, ce n'est pas suffisant. "On souhaite que cet outil de travail soit réquisitionné par l'État dans un premier temps, en urgence, pour trouver ce projet industriel", demande Gilles Lambersend, secrétaire du comité d'entreprise de Ford.
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