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Vidéo GE Belfort : "J'ai demandé à General Electric de ne fermer aucun site" affirme Bruno Le Maire

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Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Economie assure avoir demandé à l'entreprise de ne fermer aucun site en France. 

"J'ai demandé à General Electric de ne fermer aucun site industriel en France", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, mercredi 22 mai sur franceinfo. "Je ne confirme aucun chiffre", a-t-il précisé, alors que des syndicats redoutent la suppression d'un millier d'emplois à Belfort dans le cadre d'un plan social.

"J'ai demandé à General Electric de se réinventer industriellement", assure Bruno Le Maire. Les salariés de General Electric (GE) Belfort craignent en effet qu'un vaste plan social ne touche leur site de production de turbines à gaz où travaillent 1 900 personnes. GE a lancé depuis le début de l'année plusieurs procédures de rupture conventionnelle collective (RCC) et de plans seniors au sein de sa division énergie et l'intersyndicale redoute que le groupe américain ne supprime 800 à 1 000 postes dans l'entité turbines à gaz. Au total, General Electric emploie près de 4 000 personnes à Belfort, sur le site de l'ancienne branche énergie d'Alstom.

"General Electric, c'est plus de 10 000 emplois en France, c'est une empreinte industrielle considérable. Il faut qu'elle réussisse sa transition énergétique, qu'elle maintienne ses emplois en France et surtout qu'elle se développe sur les énergies renouvelables. Aujourd'hui, elle a une empreinte très forte sur les turbines à gaz, il n'y a pas de débouchés, il faut qu'elle puisse se réinventer.  C'est ce sur quoi nous travaillons", ajoute-t-il.

"Redonner des perspectives industrielles à Belfort"

Les salariés de General Electric (GE) Belfort craignent en effet qu'un vaste plan social ne touche leur site de production de turbines à gaz où travaillent 1 900 personnes. GE a lancé depuis le début de l'année plusieurs procédures de rupture conventionnelle collective (RCC) et de plans seniors au sein de sa division énergie et l'intersyndicale redoute que le groupe américain ne supprime 800 à 1 000 postes dans l'entité turbines à gaz. Au total, General Electric emploie près de 4 000 personnes à Belfort, sur le site de l'ancienne branche énergie d'Alstom.

Bruno Le Maire a reçu Damien Meslot, le maire de Belfort, et tous les élus locaux. Il explique leur avoir indiqué "pas de fermeture de site, un travail en commun pour redonner des perspectives industrielles à Belfort et d'autres sites. 50 millions d'euros ont été déboursé par GE pour cela."

Dans cette perspective, le ministre de l'Economie "ne confirme aucun chiffre" concernant d'éventuelles suppressions d'emplois. "Nous sommes en discussion avec General Electric, les syndicats, les élus locaux. Ce qui compte pour moi c'est qu'il n'y ait pas de fermetures de sites, que nous trouvions une solution pour chaque salarié et surtout qu'on réinvente une empreinte industrielle de General Electric en France sur la base des énergies renouvelables, notamment l'éolien offshore puis que GE envisage de développer l'éolien offshore en France."

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