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Vidéo General Electric : la "responsabilité de l'Etat est doublement engagée", déclare Jean-Pierre Chevènement

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre et ancien maire de Belfort, était l'invité de franceinfo ce mercredi matin. Il réagit à l'annonce, mardi, de la suppression de 1 050 emplois chez General Electric.

Alors que General Electric a confirmé la suppression de plus de 1 000 postes en France, principalement sur le site de BelfortJean-Pierre Chevènement a estimé sur franceinfo que la "responsabilité de l'Etat est doublement engagée."

L'ancien ministre dénonce l'accord de 2014 entre General Electric et l'Etat : "Il est apparu que cet accord soi-disant équilibré ne l'était pas. Il n'y avait pas égalité entre Alstom d'une part, General Electric de l'autre", a-t-il déclaré. "La philosophie de l'accord c'est tout pour les actionnaires, rien pour les salariés et haro sur les salariés qui se retrouvent au carreau", a dénoncé l'ancien maire de Belfort.

Après le sauvetage de l'entreprise par Jacques Chirac c'est Bouygues qui a pris la suite avec les conséquences que nous voyons. Ce n'est pas possible d'en rester-là.

Jean-Pierre Chevènement

à franceinfo

Pour régler le problème, selon Jean-Pierre Chevènement, il faudrait "créer une filiale de Safran et de General Electric", créer également "dans des locaux qui existent" des "unités de fabrication de technologies aéronautiques qui sont très voisines". Cela représenterait "200 emplois", selon Jean-Pierre Chevènement. Autre possibilité, "il y a une opération qui consiste à prolonger la durée de vie de nos centrales et cela peut donner du travail à des équipes d'ingénieur à Belfort."

Jean-Pierre Chevènement attend d'Emmanuel Macron "qu'il aille plus loin que ce qu'il a dit jusqu'à présent". L'ancien maire de Belfort avait accompagné le président de la République sur le site, lorsqu'il était ministre de l'Economie. "Il a pris un certain nombre d'engagements moraux et il faut que l'Etat intervienne puissamment pour maintenir en vie le site industriel de Belfort", a conclu Jean-Pierre Chevènement. 

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