Pollution : les rejets toxiques continuent en Méditerranée
En décembre dernier, l'Etat a autorisé une entreprise d'aluminium à déverser ses rejets dans les calanques près de Marseille. Sur le terrain, la riposte s'organise, à Gardanne (Bouches-du-Rhône).
À Gardanne, près de Marseille, l'usine d'aluminium Alteo fait vivre 1 000 familles. Alors, le préfet l'autorise à continuer le rejet de produits toxiques en mer. Désormais sous forme liquide, pendant six ans, et non plus sous forme de boues rouges, comme depuis 50 ans. Mais les nouveaux rejets dépassent toujours les normes et ils sont rejetés au large des Calanques, en plein parc national.
Valls a autorisé les rejets
"Nous serons là pour veiller à ce que l'industriel fasse des efforts à la fois technologiques et financiers, pour que cette pollution soit la plus faible possible en mer d'ici six ans", indique Didier Réault, président du conseil d'administration du parc national des Calanques.
Sur le port de La Ciotat, les pêcheurs sont furieux puisqu'ils remontent souvent dans leurs filets du matériel rougi. Manuel Valls est intervenu lui-même pour autoriser les rejets toxiques alors que Ségolène Royal, ministre de l'Écologie était défavorable.
En attendant, les opposants s'organisent et appellent à un rassemblement samedi 30 janvier, à Marseille.
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