Loi travail : 132 000 personnes ont manifesté en France selon la police, un chiffre en nette baisse par rapport au 12 septembre
Les syndicats opposés à la réforme du droit du travail, CGT et Solidaires en tête, ont à nouveau battu le pavé, jeudi 21 septembre, pour tenter d'infléchir la position du gouvernement. Mais les manifestants étaient bien moins nombreux que le 12 septembre.
Ce qu'il faut savoir
Les syndicats opposés à la réforme du droit du travail, CGT et Solidaires en tête, ont à nouveau battu le pavé, jeudi 21 septembre, pour tenter d'infléchir la position du gouvernement, résolu à mener son projet à terme. 132 000 personnes ont manifesté dans toute la France, a annoncé le ministère de l'Intérieur jeudi soir. La CGT a de son côté revendiqué "plusieurs centaines de milliers de manifestants" dans un communiqué.
Une mobilisation en baisse par rapport au 12 septembre. A Paris, 16 000 personnes, selon la préfecture de police (55 000 selon les syndicats), ont manifesté de la gare Montparnasse à la place d'Italie. Lors de la première journée de manifestation, 24 000 personnes selon la préfecture de police, et 60 000, selon la CGT, avaient défilé dans la capitale. Sur la totalité de la France, 223 000 personnes selon la police (500 000 selon les syndicats) avaient manifesté, soit autant que la première journée de contestation de la loi Travail, en 2016. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a reconnu que le nombre de manifestants avait été "un peu inférieur" au 12 septembre.
Une nuée de drapeaux syndicaux et de ballons multicolores. Des milliers de personnes ont clamé leur colère, dans l'espoir de faire pression sur le président Emmanuel Macron, déterminé à inscrire au plus vite ce texte dans la loi. Parmi les slogans, on pouvait entendre "ça va péter", "cheminots en colère !" ou encore "qui sème la misère récolte la colère", "Macron, marionnette des patrons", "retrait de la loi travail"...
Le rassemblement de La France insoumise prévu samedi. Après le mouvement syndical de jeudi, viendra l'action politique, avec une autre manifestation, organisée samedi à Paris seulement par La France insoumise. Son leader, Jean-Luc Mélenchon, a juré de faire échouer la réforme, qu'il qualifie de "coup d'Etat social".